Entrez dans l'intimité des caves, découvrez le quotidien du vigneron, comment il travaille sa vigne et produit son vin. N'hésitez plus ensuite à lui rendre visite.
La maison Alsace Habsiger vient de remporter un premier prix départemental de fleurissement. Gros plan sur un domaine plein de charme, véritable oasis de fleurs dans la capitale du pain d'épices.
Colmar est, dit le panneau à l’entrée de l’agglomération, la capitale des vins d’Alsace. Mais combien de lecteurs, y compris colmariens, savent que l’on peut trouver une enseigne vinicole dans le dédale des ruelles de la vieille ville ? Il en est ainsi de la maison Martin Jund, située à quelques pas de la collégiale… Saint-Martin.
Vigneron à Reichsfeld, Pierre Borès exploite 7 hectares de Schieferberg qu’il décline en muscat, riesling, pinot gris, gewurztraminer et en pinot noir sur l’Hungerfeld, un terroir particulier du Schieferberg.
Le parcours d’une battante qui sera en 2009, la première femme à la tête de la confrérie Saint-Etienne.
La trentaine d’hectares de vignes situées sur la commune d’Albé, dans le Val de Villé, sont un double petit miracle.
A Obermorschwihr, en 1771, le sol “est tellement rempli de gravier et de pierres qu’il ne rend pas la semence des grains”, une manière de dire que le ban est impropre à la culture des céréales et, en corollaire, uniquement apte à la culture de la vigne. Dans cette “commune vignoble”, rendons compte d’une exploitation, vieille de… treize ans, celle de Sarah et Stéphane Heyberger.
Le domaine familial Muller-Koeberlé vinifie depuis quatre générations la récolte de ses 27 hectares de vignes. Son muscat d’Alsace 2003 Schlossreben a récemment été récompensé par une médaille d’argent lors du concours Muscats du monde.
Luc Faller à Itterswiller
Récompensés lors du dernier concours Muscats du monde, Luc Faller et son épouse sont des adeptes de l’agrobiologie et de la biodynamie. La médaille leur confirme la qualité de leur travail et leur ouvre également le champ des possibilités commerciales.
Gabrielle et Gérard Neumeyer à Molsheim. A Molsheim, l’immense vaisseau de l’église des jésuites semble littéralement écraser la vieille ville qui l’enserre pour conduire les fidèles vers le ciel. A quelques centaines de mètres de là, une butte, célèbre et célébrée depuis toujours, promet le paradis aux épicuriens. Evocation du Finkenberg et d’un vigneron de talent qui y œuvre de nos jours
Le vin célèbre de Wolxheim. "Le vin de Wolxheim est renommé. Il est sain et bienfaisant et quand il est vieux, on peut l’assimiler au vin du Rhin” déclare, avec enthousiasme plus qu’emphase, l’abbé Philippe André Grandidier en 1784. Bien des générations de vignerons ont contribué à la réputation du vignoble local. Intéressons-nous aujourd’hui à une vieille dynastie indigène, les Zoeller.
À Pfaffenheim la Maison Humbrecht participe au Printemps bio 2007 que relaie en Alsace l’Opaba (Organisation professionnelle de l’agriculture biologique en Alsace). Autres renseignements : www.opaba.org
A quelques pas de l’église Saint-Rémy de Wettolsheim, construite en 1785, une maison aux volets rouges abrite une famille de viticulteurs de talent, cités depuis de longues années parmi les meilleures. Depuis son coup de maître pour sa première sélection de grains nobles gewurztraminer 1986, coup de cœur du Guide Hachette, jusqu’à son riesling du monde 2002, Aimé Stentz, participe à la période glorieuse du vignoble alsacien.
Rorschwihr constitue assurément une anomalie dans le vignoble alsacien. Alors que l’excellence de son vin et de ses terroirs est connue et reconnue depuis des temps immémoriaux, la législation contemporaine ne reconnaît pour l’heure ni grand cru, ni lieu-dit. Présentation d’une injustice et gros plan sur une famille de vignerons d’exception.
Domaine Jean-Marie Haag à Soultzmatt. Etoile montante de la viticulture. Depuis une trentaine d’années, le vignoble alsacien connaît une révolution qualitative sans précédent. L’excellence de ses vins n’est plus à vanter. Au côté de grands groupes qui occupent des parts de marché conséquentes, de petites exploitations participent à ce mouvement vers une notoriété grandissante. Il en est ainsi des Haag à Soultzmatt.
Depuis des temps immémoriaux, le vignoble de la vallée de Munster est renommé pour la qualité de ses vins. Après une éclipse au début du XXe siècle, il réapparaît à la lumière, en partie grâce au labeur de Dominique et Henri Schœnheitz, lauréats du trophée du meilleur vigneron vingt sur vins en 1995.
« Les vendanges génèrent 14 000 à 15 000 emplois en Alsace sur une durée de deux à trois semaines (Source : Association des viticulteurs d'Alsace (AVA) )
Histoire de la viticulture
Quand l’Alsace découvre l’oïdium… au XIXe siècle. Si 2003 restera dans les mémoires comme l’année de la canicule, 2004 sera-t-elle l’année de l’oïdium ? Le problème est déjà ancien, comme le démontrent plusieurs textes du milieu du XIXe siècle. Retour sur un passé… déjà lointain pour d’aucuns.
Dans une région qui a su développer de manière considérable son attractivité touristique, les vignerons doivent tirer leur épingle du jeu. D'autant que les enquêtes effectuées auprès de visiteurs de la région établissent clairement l'importance déterminante du vignoble dans le choix de la destination " Alsace ". Reste à conduire une part croissante de ces millions de visiteurs dans les caves. Les vignerons du Synvira viennent de mettre au point une charte d'accueil pour clarifier les règles du jeu. Et rassurer les inquiets.
S’il est un domaine où les vignerons disposent d’une belle carte à jouer, c’est en matière d’accueil des clients. En tissant des relations individuelles qui leurs ressemblent, les vignerons peuvent se démarquer des autres circuits de distributions et imposer une image forte de leurs vins.
Le nombre d'hommes et de femmes qui empruntent le chemin des vignes après plusieurs années d'un parcours professionnel différent va croissant. Ils étaient secrétaire, électricien ou infirmier et les voilà un beau jour dans les murs des centre de formation d'Obernai ou de Rouffach pour entamer une nouvelle vie professionnelle.
Ballades estivales.
Pour les deux tiers des visiteurs de l’Alsace, la présence d’un vignoble a joué dans la décision de se rendre dans notre région. Dans l’esprit des touristes, une région viticole est faite de collines agréables et de bourgs aux monuments séduisants.
Les relations entre les vignerons et leur environnement ont changé. Depuis quelques années, un nombre croissant de viticulteurs avoue sa méfiance à l’encontre des traitements de synthèse.
En cause, pêle-mêle, leurs effets inhibiteurs sur les plantes, les pollutions directes et indirectes qu’elles engendrent, leur pouvoir de nuisance pour ceux qui les manipulent.
Voici dix ans, tout le monde admirait les vignes bien désherbées, au feuillage taillé bien court, soigneusement traitées grâce à des machines sophistiquées, voire à l'hélicoptère. Aujourd'hui, on s'extasie devant des espèces de forêts vierges, aux herbes folles dont on distingue à peine les vignes des mauvaises herbes ".
"La culture en agrobionomie exclut toute intervention de produits chimiques de synthèse et n’accepte que les apports d’engrais d’origine organique. (…)
Tout en respectant les critères de l’agrobionomie, la biodynamie va plus loin en agissant sur les processus organiques du végétal par aspersion de préparations à base de plantes, de cristal de roche ou de matières animales soit sur le sol, soit sur les feuilles. (…)
«Les vignerons sont plus nombreux qu’on ne le croit à pratiquer la lutte raisonnée. Certains sont comme M.Jourdain, ils ignorent même qu’ils en font!».
Sortie du ghetto folklorisé par ses détracteurs, la viticulture bio s’est parée de lettres de noblesse. En Alsace, les domaines les plus réputés ont évolué vers le bio, avec label ou sans. Et les consommateurs commencent désormais à bénéficier du choix entre les deux types de viticulture. De quoi s’interroger sur la manière de parler de ces vins, de raconter méthodes et pratiques.
Intégrée, biologique, biodynamique… Plusieurs courants de pensée se côtoient dans le vignoble alsacien. Avec un même objectif, pratiquer une viticulture respectueuse de l’environnement. Tour des mots du bio.
L’Alsace se distingue du reste du vignoble français par son fort attachement au bio. Les vignerons des autres régions le reconnaissent : les bios alsaciens sont des pionniers. Voici leurs opinions, recueillies aux quatre coins de la France.
Traditionnellement, les vins blancs d'Alsace sont élaborés sans fermentation malo-lactique. Cette étape de la vinification, habituelle dans d'autres régions et dont on lira une définition en bas de page, est pourtant défendue avec vigueur par quelques rares vignerons. Avec ou sans malo, l'essentiel est de savoir profiter des vins de vignerons, marqués par leur personnalité et leurs options, à l'inverse des vins technologiques standardisés. Point sur une controverse.
Les relations entre Strasbourg et le vin d’Alsace ont pris un tour nouveau depuis quelques mois. L’initiative revient à la Couronne d’Or-Le vignoble de Strasbourg, association des professionnels du vin de la région voisine de la métropole alsacienne. L’enjeu, faire renaître cette cité à la culture du vin d’Alsace.
Les vignerons n'en reviennent pas : nombreux sont leurs clients qui les imaginent tranquilles aux temps des froidures hivernales. A la rigueur, on admet aisément que décembre soit dopé par l'activité commerciale mais après, c'est sports d'hiver ou tropiques pour les plus chanceux. Tour de caves.