Le Domaine

Présentation

François Beiner : vigneron alsacien En juin 2019, après un BTS agricole en Productions Végétales et une Licence en sciences de la Vigne, François obtient son Diplôme National d’Oenologue à Dijon, et rentre travailler sur l’entreprise familiale. Il emporte dans ses bagages quelques fûts de chêne et un peu de savoir-faire bourguignon. En parallèle de ses études dans le vin, François était également étudiant en trombone aux conservatoires de Colmar puis de Dijon. Passionné de musique depuis le plus jeune âge, il a découvert ces dernières années les nombreux parallèles entre la musique et le vin, et les trouve très complémentaires. Ces deux arts sont le fruit de nombreuses heures de travail qu’on ne voit pas, les deux permettent de ressentir des émotions, de rendre la vie plus belle et de vivre des moments forts de convivialité. Le Prélude des Beiner c’est également un début, nos premières bouteilles, une nouvelle étape pour nous.

La vigne est notre jardin ! C’est dans les Piémont des Vosges alsacien que s’étendent, entre Mittelbergheim et Ottrott, nos 13 hectares de vignes. La grande variabilité géologique et pédologique de nos terroirs est une richesse que nous valorisons à travers un mode de production en agriculture biologique. L’enherbement est permanent dans toutes nos vignes, et est géré à l’aide de rolofacas, des rouleaux dentés qui couchent l’herbe et la plient, plutôt que de la faucher. C’est une pratique moins énergivore que le fauchage, qui permet de surcroît de limiter le stress hydrique de la vigne, en créant un paillage naturel (mulching) qui limite les déperditions d’eau par évaporation. De plus, des semis de féverole, de moutarde ou de trèfle entre les rangs vont générer une biodiversité intéressante pour toute la faune, tout en améliorant la structure des sols. En se décomposant, ces plantes vont également nourrir la vigne et fixer du carbone dans le sol. La gestion de l’enherbement sur le cavaillon, entre les ceps de vigne, se fait avec une panoplie d’interceps, de différentes charrues ou de lames niveleuses, afin de permettre à la vigne de s'épanouir sereinement. La gestion des maladies à la vigne se fait essentiellement par des méthodes préventives, se traduisant par de l’ébourgeonnage, de l’épamprage et la gestion de l’enherbement. Néanmoins il reste indispensable de protéger la vigne contre les maladies fongiques comme l'oïdium et le mildiou, champignons contre lesquels nous traitons nos vignes avec du soufre et du cuivre, à faible dose. Par ailleurs, en 2020, nous avons commencé à planter des arbres dans nos vignes, afin d’abriter la faune auxiliaire, de réguler la température et d’abriter la vigne en cas de canicule.